Âme rebelle
Asphyxiante culture,
Et parlante nature,
Le génie de cette punk,
Traitée d’pauvre junk.
La folie de ce peintre,
Dans l’armoire,
Comme un cintre,
S’rit du noir.
Et ce con sans talent,
Gouvern’mental
D’ses discours à deux balles,
Et qui se gave abond’mment.
Depuis que le seul étalon,
Est devenu le pognon,
Il n’y a plus de noblesse,
Et au vent l’allégresse.
Démocratie commerciale,
Fatalité abyssale,
J’crache à la gueule du banquier,
Qui se croit pilier d’la société.
Devient pourri, tout ce qu’est social,
L’humanité n’est qu’Animale !
Y en a un tas : rêve d’une armée
Pour l’homme petit annihiler.
Et le psychiatre, qui se croit prêtre,
L’économiste, qui comprend le maître,
Les statistiques qui font l’éthique,
Et les enfers qui jouent aux flics.
Et l’Cromagnon qu’existe toujours,
Qui tourne en rond, dans ses passions,
Qui fout le boxon, mais n’est pas con,
Va bien claquer tous ces poltrons.
Bien éduqué, fort de mes pensées
Flippant le truand de mon quartier,
Dictat violent d’mes sentiments,
Vont m’ligoter, me dire dément.
Mais la vengeance qui se mange froide,
L’rouge va saigner sur les âmes fades,
C’est des nazis
Dans ma monade,
Ploutocratie,
Plutôt crever,
Ils m’ont blessé,
Je rêve de Bad.