Ma muse onirique
La vie, nous fredonne sa musique,
C’est une pensée de passage,
Un simple paysage,
Qui n’est pas bien éthique.
Et le côté pratique,
Vous dit que c’est statistique,
Que c’est avec des larmes,
Et d’la sueur qu’on s’arme.
Que le temps est infâme,
Que seul le meilleur gagne.
Mais le temps métronome,
N’est pas bien économe.
Il s’écoule toujours,
Et la nuit et le jour.
La vie comme une musique,
A son côté magique.
Elle aime ceux qui chantent,
Entraîne ceux qui y dansent.
Mais tu ne l’écoutes pas,
Et tu ne suis sa voie.
Tu vas rater la fête,
Pour des mathématiques,
Pour un curé éthique,
Tu vas jouer au bête.
Trimer pour la gagner,
Sans jamais y rêver,
Tu es une fourmi,
T’as toujours des amis.
Si tu n’entends la musique,
Tu n’es pas mélomane,
Va pas faire un drame,
La rime fait son chic.
La frime fait son charme,
Mais c’est une cigale,
À destinée fatale,
Qui te montre son âme.
La vie, est une douce musique,
Ou une musique tragique,
Parfois c’est la fanfare,
Qui te guide comme un phare.
Des fausses notes tu pleures,
Tu voudrais t’enterrer,
Tu voudrais te cacher,
Ne plus entendre ses heurts.
Et les journées informatiques,
Et la morale des flics,
Que tu croyais navrantes,
Te semblent rassurantes.
La vie est une drôle de musique,
Une musique de fou,
Qui nous met à genoux,
Mais amuse l’onirique.