Amour cannibal
Nourrit moi
D’amour, ou d’esprit,
De v’lour ou d’humour,
D’tes lèvres ou d’tes rêves.
Fait moi croire aux vins espoirs,
J’suis Adam, tu es Eve ? Le monde
Est à deux. L’immonde est pour eux.
Et l’rire nous fera oublier l’humain aliéné,
Et l’fric, on en gagnera juste assez pour liberté,
Liberté, c’est beaucoup et c’est rien, mais c’est tout !
La liberté d’aimer, la liberté de parler, de penser, de briller !
Et je crierai et chanterai, que je t’aime, sans mépris, par empathie.
Et mes enfants seront heureux d’être vivant et ils brilleront d’innocence.
Et d’intelligence, et de sens et de beau car j’sais que nos genes sont de chances.
Nourrit moi de toi, nourrit toi de moi, un repas cannibale, de douceur fatale.
Je ne veux plus de moi ni de toi et te boufferai d’abord les fesses.
Un mélange de passion et raison. Je désir te faire une messe
Pour louer nos deux âmes, pour ne pas trop croire être
Je veux enfin aimer assez pour pouvoir m’oublier.
Puis aussi rire le soir pour m’sentir respirer.
Qu’nos conversations fassent pâlir les cons.
Pour qu’meurent nos âmes au paradis.
Que nos corps fécondent une famille
J’aimerais qu’on fonde notre divin,
Qu’il se confonde avec l’envie
De mort pour nos chagrins :
« Nous » rit « Moi ».