
Du diable à l'homme
De l’alcool contre du lithium
Pour lisser mes états d’âme,
Et faire que les anges se pâment
De mon nouveau comportement premium.
Au lieu de déverser mes sentiments, les contenir.
Au lieu de laisser vivre mon côté dément, le ligoter.
Mais pourrais-je donc tenir ?
À m’oublier, ne vais-je donc pas exploser ?
Passer du diable à l’homme pour soigner mes peines,
Est-ce si sûr qu’il s’agisse bien d’une vaine ?
Alcool millénaire à nourrir le malheur,
Lithium même pas centenaire à contentionner nos terreurs.
Je ne sais pas qui de l’homme et du diable a la meilleure médecine.
Dans les deux cas, l’effet secondaire est de se retrouver à côté de la vie.
Sans amour et sans haine, c’est l’ennui qui me mine.
Trop d’amour, trop de haine et j’explose en folie.
Pas si simple de choisir entre la folie et l’ennui.
La folie mène à la mort et l’ennui, c’est la non-vie.
On ne peut démêler ces nœuds de vipères qui m’emprisonnent :
C’est pour la musique d’une autre voie que mon cœur résonne.
Interprété et paru dans :